Si vous lisez ceci, c’est que vous présentez un ou plusieurs des ces symptômes ou l’une des conditions suivantes: règles douloureuses, abondantes ou longues. SPM, saignements intermittents, cycles courts de moins de 25 jours, aménorrhée ou SOPK, endométriose, fibrome ou d’infertilité.
Prendre soin de soi engage tous les aspects de l’être: physique, émotionnel, social et spirituel. Lorsque l’un de ces aspects est déséquilibré, nous pouvons souffrir dans tous les domaines de notre vie. Et nos organes reproducteurs sont généralement les premiers à nous faire savoir que quelque chose ne va pas !
La première chose à savoir est que vos problèmes ne sont que les symptômes d’un déséquilibre hormonal sous-jacent qui peut et doit être corrigé si vous voulez enfin pouvoir vivre la vie dont vous rêvez.
Ils nous alertent sur ces conditions et nous préviennent à l’avance des problèmes à venir. C’est là toute la beauté des déséquilibres hormonaux : les symptômes ne signifient pas que vous êtes cassée ou brisée. Bien au contraire! Ils sont juste la façon dont votre corps vous communique que quelque chose ne va pas. Et il nous demande de l’écouter et non de le faire taire en prenant la pilule contraceptive, comme c’est souvent le cas.
Bien sûr, l’alimentation joue un rôle très important, mais n’est qu’une partie de la réponse à ces troubles.
Il se peut que vous mangiez des aliments sains, mais si vous ressentez de la culpabilité et de la honte par rapport à la nourriture, si vous détestez votre corps, ou si vous êtes dans une situation de dépendance, ou si vous êtes dans une relation malheureuse, ou peut-être que vous n’aimez pas votre travail, alors vous n’allez certainement pas vous sentir bien. Il se peut aussi, que même avec une alimentation équilibrée, vous ressentez des symptômes car votre système digestif et votre digestion ne sont pas optimales.
Il est alors important d’établir et d’identifier la cause profonde de vos symptômes ou conditions, et vous donner les moyens de faire les meilleurs choix pérenne en utilisant une nutrition, une supplémentation et un mode de vie ciblés et créer des bases solides.
Les hormones produites par le système endocrinien sont comme une symphonie jouée par un orchestre, elles doivent jouer en harmonie pour qu’une personne soit en bonne santé. Et lorsqu’un musicien joue faux, il y a déséquilibre d’une hormone, et souvent, les autres suivent.
Il existe un certain nombre de déséquilibres hormonaux et presque tous sont liés aux éléments suivants: les œstrogènes, la progestérone, le cortisol, la testostérone et les hormones thyroïdiennes.
L’essentiel est d’introduire des aliments et des pratiques qui commenceront immédiatement à faire pencher la balance des hormones dans la bonne direction et à faire bouger l’aiguille de notre santé globale afin de changer notre santé.
Les légumes verts sont les aliments les plus riches en nutriments de la planète, mais ils sont totalement sous-estimés et absents de l’alimentation de la plupart des gens.
Ils aident votre corps à se désintoxiquer en nettoyant le sang et en améliorant la circulation et ils restaurent votre corps en renforçant le système immunitaire et en réduisant l’inflammation. Les légumes verts sont très riches en minéraux tels que le calcium, le magnésium, le fer, le potassium, le phosphore, zinc, les vitamines A, Vitamines B, C, E et K – toutes essentielles pour une production et une régulation hormonales optimales.
Deux superstars:
Les feuilles de pissenlit : Elles ont tout ce que les autres légumes verts ont, mais leur teneur élevée en potassium fait des feuilles (et de la racine) de pissenlit l’un des meilleurs diurétiques – il soulage très efficacement les ballonnements associés au syndrome prémenstruel. Le pissenlit est également un puissant détoxifiant du foie, ce qui permet une désactivation accrue et l’excrétion des œstrogènes dans l’organisme, ce qui est très important pour les femmes qui souffrent d’une dominance œstrogénique.
Les germes de brocoli : contiennent la plus forte concentration du composé sulforaphane qui a un super pouvoir anti-inflammatoire.
Le sulforaphane provoque le suicide des cellules cancéreuses. Il aide également à modifier la façon dont votre corps utilise les œstrogènes, de sorte que la quantité d’œstrogène diminue et n’alimente pas les conditions causées par l’excès d’œstrogène
Notre génération a passé la majeure partie de sa vie à être bombardée de messages selon lesquels la graisse est vraiment mauvaise pour la santé. Je vous le dis haut et fort, vous ne grossirez pas si vous mangez des graisses. Par contre, il faut manger les bonnes graisses !
Notre corps a besoin d’une certaine quantité de graisse pour fonctionner. Le corps des femmes est composé d’environ 60 % de graisse et nous avons en moyenne 50 % de graisse corporelle en plus que les hommes, car elle est nécessaire à notre fertilité.
Elle est un élément constitutif des hormones et contribue à la régulation de la température.
Notre foie utilise des graisses saines pour fabriquer le cholestérol dont l’organisme a besoin. Notre corps utilise ce cholestérol comme élément constitutif des hormones. En outre, le cholestérol est un élément fondamental de la structure de notre cerveau.
La graisse est en fait nécessaire à la fabrication de certaines de nos hormones sexuelles les plus importantes – la progestérone, l’œstrogène et la testostérone.
Les graisses nous aident à nous sentir rassasiés et les excès alimentaires en stimulant la libération de leptine, l’hormone qui indique au cerveau que nous sommes rassasiés.
Les bonnes graisses peuvent être trouvées dans le Saumon sauvage, le Thon – en petites quantité, Maquereau, Hareng , Huile de foie de morue, Ghee, Truite, Sardines, Avocats, Olives Noix, Amandes, Noix du Brésil Graines de Chia Graines de citrouille Huile de coco Beurre de coco, Graines de lin moulues Graines de sésame non décortiquées Graines de chanvre, Noix de cajou, Beurre au lait cru, Beurre d’amande. Ainsi que les huiles qui sont fabriquées à partir de certains de ces aliments.
Notre corps peut produire la plupart des acides gras à partir des aliments que nous consommons. Cependant, il existe deux acides gras oméga3 essentiels DHA et EPA que nous ne pouvons pas fabriquer et que nous devons amener via notre alimentation.
Pourquoi consommer des Omega-3
La digestion mécanique commence par le simple fait de mâcher. Mâcher correctement permet une meilleure assimilation des nutriments en déclenchant la libération des enzymes digestives qui décomposent les aliments.
Les céréales complètes et les graisses doivent être mélangées à la salive et mâchées jusqu’à ce qu’elles deviennent liquides pour libérer toute leur valeur nutritionnelle. Si vous ne mâchez pas bien vos aliments, le processus digestif est compromis.
Or, il ne sert à rien de manger de bons aliments s’ils sont gaspillés! Les grosses particules alimentaires empêchent l’estomac de digérer complètement les aliments, ce qui provoque une augmentation des bactéries dans les intestins.
Cette prolifération bactérienne peut provoquer des gaz et des ballonnements, des constipations et des diarrhées, des douleurs abdominales et des crampes. Et souvent, cela conduit aussi à des carences nutritionnelles.
Commencez un journal alimentaire et faites-le durant cinq à sept jours. Il s’agit d’une sorte d’enquête, alors ne soyez pas trop dur avec vous-même. Notez tout ce que vous mangez et comment vous vous sentez, sans vous jugez mais plutôt dans un esprit d’observation. N’oubliez pas que vous êtes en train de découvrir ce qui convient à votre corps.
Si vous ne tenez pas déjà un journal intime, je vous recommande vivement de le faire. Voici quelques conseils pour commencer. Commencez par vous engager à écrire une page le soir avant de vous coucher. Le soir est un excellent moyen de réfléchir à votre journée, aux émotions que vous avez ressenties, au stress que vous avez éprouvé et à tout autre sentiment qui vous est venu à l’esprit. Vous pouvez également écrire trois choses pour lesquelles vous avez éprouvé de la gratitude ce jour-là. Notez les pensées déstabilisantes que vous avez ressentiez, et écrivez trois choses que vous aimeriez faire aussi simple soit-elles.
Dans le prochain article, nous aborderons les autres points relatifs à l’alimentation comme les protéines, les bons et mauvais féculents et bien d’autres choses encore!